Fabrice,
Comment écrire en quelques vers
Une vie toute entière et éphémère
Une vie de 43 ans seulement
La maladie t'a fait quitter femme et enfants
Ta vie ne fut pas facile, pauvre garçon
Déjà abandonné à la naissance
Quelque part en France
On t’a placé à
Tes parents n’ont pas laissé de trace
Et puis ce terrible accident
Qui t’a cloué sur un fauteuil roulant
Cet homme qui avait trop bu
Ta vie a été fichue, lui, il n'a rien eu
Ton parcours fut vraiment chaotique
Mais tu étais un joyeux luron
Toujours un sourire sympathique
C'est ça que de toi nous garderons
C'est ainsi qu'on t'a vu la dernière fois
Tu avais sans doute un mauvais karma
Ton chemin de vie fut mal tracé
Mais comme un grand tu t’es débrouillé
Tes malheurs, tu ne les montrais pas
Tu as bien gagné le ciel sur terre
Avec tout ce que tu as eu comme misères
Et ton courage légendaire
Beaucoup auraient baissé les bras
Mais jamais toi
J'espère que là haut tu seras bien
Tu nous manqueras, c'est certain.
Jamais nous ne t’oublierons
Dans nos mémoires tu resteras le gentil garçon
Nous pensons bien à ta petite famille
Carine, Lolita et Lenny.
( Fabrice est décédé ce 29.09.09 )
1. Joce 21/03/2011
C'est trés triste et injuste , mais c'est trés beau de courage et d'exemplarité ! Sa famille peut être fière de lui comme lui doit être fier d'elle de là-haut .........
2. vivi 31/03/2011
très beau poème. Mon frère aussi s' appelait Fabrice, il est parti un matin de janvier 2009, il s'est oté la vie à 39 ans, laissant famille et amis dans l'imcompréhension. lui aussi était et resteras un gentil garçon et un super tonton. il nous manque terriblement. Mais il faut garder les bons souvenirs et ne pas oublier. encore bravo pour le poème
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Merci pour votre gentillesse, la vie est parfois moche, quelqu'un qui se donne la mort laisse toujours derrière lui une incompréhension, on se demande si on à fait ce qu’il fallait, si on aurait du voir des signes, mais hélas ! Courage à vous, le temps finira par guérir ces vilaines blessures, j’espère que de là haut Fabrice vous protégera.
3. lixette 11/06/2011
Emouvant poème, relecture d'une courte et douloureuse vie.
Comme il est dur de voir partir quelqu'un que l'on aime, jeune de surcroit. Pourtant en naissant chacun de nous fait déjà un pas vers "la mort" (puisqu'il faut l'appeler ainsi) on l'imagine mal en ce qui nous concerne, c'est pourtant innéductable. On souffre de voir partir ceux qui nous sont chers et le vide qu'ils laissent ne peut être comblé !
J'ai la chance de croire à une autre vie, et je suis sûre que là où ils veillent à présent sur nous avec tendresse.
Je souhaite cette espérance à tous ceux touchés par le drame.
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